Pourquoi ne puis-je pas appliquer un mortier au dessous de 5°C ni au dessus de 30°C?
La température d'application des mortiers est un facteur très important dont il faut tenir compte.
Nous ne pouvons pas l'appliquer au dessous de 5°C pour plusieurs raisons :
Au-dessous de cette température, nous courons le risque de voir se former des cristaux de glace dans l'eau du mortier, ce qui empêche l'apport d'eau au mortier de manière appropriée et engendre une prise incorrecte du ciment. Cela peut provoquer des fissures, un manque de consistance du mortier, etc.
- De plus, à cause de ces températures, la prise du ciment est ralentie et l'on n'obtient pas les réistances finales que l'on pourrait obtenir dans des conditions normales.
Nous ne pouvons pas l'appliquer au-delà de 30°C parce qu'à cause de ces températures, une évaporation de l'eau du mortier se produit. Cela implique que l'apport final d'eau au mortier est alors inférieur à l'apport nécessaire. De ce fait, le mortier est désagrégé et sans force, ce qui peut engendrer des fissures.
Pour éviter que cela arrive, lorsque nous travaillons par des jours très chauds, nous devons éviter de travailler aux heures les plus chaudes, mais plutôt tôt le matin et en fin d'après-midi. Si l'on travaille sur une façade sur laquelle donne le soleil, il est recommandé de la protéger par des stores qui l'empêcheront de recevoir directement le soleil.
Lorsque je retire une pièce de grès porcelaneux mis en place avec PEGOLAND PORCELANICO, la pièce apparait propre. Cela signifie-t-il qu'elle n'était pas correctement fixée ?
Absolument pas. Lorsque nous travaillons avec des pièces de type grès porcelaneux dont l'absorption est quasiment nulle, la méthode de fixation entre l'adhésif et la pièce n'est pas traditionnelle. Nous avons besoin d'utiliser un adhésif cementeux présentant une teneur élevée en résine, qui assure une adhérence chimique. Ce type d'adhérence ne se réalise pas par pénetration du mortier dans les pores de la pièce, sinon il s'agit d'une adhérence superficielle.
Voila pourquoi la pièce apparait propre, car elle ne présente pas de pores où pourrait pénétrer le mortier, mais la fixation est bonne grâce à l'adhérence chimique qu'assurent les résines.
Matériau minéral formé de fines particules, qui peut être ajouté au mortier pour améliorer ses propriétés ou obtenir des caractéristiques spécifiques. (EN 13318, EN 998). 0300102
C’est la force maximale de rupture par unité de surface d’un mortier associé à un support ou un matériau, mesurée par traction ou cisaillement.
Mortier à base de polymère en dispersion utilisé pour l’assemblage de matériaux. (EN 12004).
Matériau organique ou inorganique ajouté en faible quantité dans le mortier pour modifier ses propriétés à l’état frais et/ou durci. (EN 13318, EN 998).
Quantité d’air contenue dans un mortier. (EN 1015-7). 0400102
Durée maximale pendant laquelle l’ouvrage peut être corrigé sans perte significative des résistances finales (ex: correction d’éléments de maçonnerie ou de carrelage après application du mortier). (EN 1015-9 – Mortiers de montage). (EN 12004 – Colles à carrelage).
Méthode d’application d’une nouvelle passe de mortier sur la précédente, avant sa prise. (EN 13318).
Granulat léger utilisé pour l’isolation, dont la structure cellulaire est obtenue par expansion d’argile sous l’effet de la chaleur. (EN ISO 9229)
Capacité d’un mortier frais, fluide, à former naturellement une surface lisse.
Capacité d’un mortier frais à s’étaler naturellement pour former une surface plane.
Capacité d’un mortier à absorber naturellement de l’eau liquide. Il n’y a pas de relation entre la porosité et la capillarité. (EN 1015-18 - Mortiers de maçonnerie). (EN 13888 – Mortiers de joints pour carrelage).
Une très fine cendre récupérée sur les filtres extérieurs des chaudières et fours de combustion de l’industrie produisant de l’énergie. De telles cendres ont des propriétés pouzzolaniques.
Couche adhérente ou non de mortier appliquée directement sur le sol ou sur une couche intermédiaire ou d’isolation pour obtenir un certain niveau, appliquer un revêtement et/ou avoir une surface résistante. (EN 13318).
Chape faite en utilisant des propriétés auto nivelantes d’un mortier. (EN 13318).
Liant produit par la calcination de pierres calcaires suivie d’une hydratation de l’oxyde de calcium conduisant à de l’hydroxyde de calcium sous forme de poudre sèche. (EN 459).
Un liant produit par calcination d’un calcaire contenant naturellement de l’argile. Il a des propriétés de séchage et de durcissement sous l’effet de l’eau (réaction d’hydratation) De plus la carbonatation se produisant par la réaction avec le dioxyde de carbone de l’atmosphère, cela contribue aussi au processus de durcissement. La Chaux hydraulique artificielle (HL) et les Chaux formulées (FL) sont des mélanges de NHL avec d’autres matériaux hydrauliques ou pouzzolaniques, y compris le Ciment Portland. (EN 459).
Liant à prise rapide. Le ciment le plus courant est le Ciment Portland. (EN 197).
Mortier pour coller au support le matériau isolant d’un système ITE. (EN 13500). 0302602
Mortier réactif bi-composant utilisé pour le collage de matériaux. (EN 12004, EN 1504-1).
Procédé manuel ou mécanique de traitement d’un mortier frais pour augmenter sa densité. (EN 13318).
Valeur (λ) caractérisant une propriété thermique d’un mortier à l’état sec. La valeur λ est liée à la densité du mortier durci. (EN 1745).
C’est la fluidité du mortier frais. (EN 1015-3 - Mortiers de maçonnerie) (EN 12706 - Mortiers d’égalisation des sols)
Couche appliquée en une ou plusieurs passes utilisant le même mortier, sans laisser sécher la première passe avant d’appliquer la deuxième. (ex. frais sur frais). (EN 998-1).
Couche supérieure d’un système d’enduisage multicouches. (EN 998-1).
Couche supérieure d’un système d’enduisage multicouches. (EN 998-1)
Étapes de la vie, consécutives et interconnectées, de l’ouvrage en question.
Capacité d’un mortier à être déformé par une contrainte sans destruction de sa structure. Cette caractéristique peut être évaluée par le module d’élasticité, mesuré de façon dynamique ou statique. (ISO 5271 + 2).
L’échafaudage est une structure temporaire pour supporter les ouvriers, les produits et les équipements dans la construction ou la réparation de bâtiments ou autres ouvrages.
Compilation et évaluation des données d’entrée, de sortie et des possibles impacts environnementaux d’un système tout au long de son cycle de vie.